GM AUTO de retour sur Equip Auto Alger

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Après la période du Covid et les incertitudes du marché, Yazid Arar, Président de GM Auto, revient sur le salon Equip Auto pour proposer ses services de remplacement de pièces de carrosserie et de mécanique. Comme à son habitude, Yazid Arar se veut confiant sur l’avenir ou, tout au moins, le prend-t-il avec philosophie et surtout beaucoup d’humour.

« Que ce soit pendant la période du Covid ou les mois qui ont suivi, il n’était pas raisonnable d’exposer sur un salon professionnel. Je n’étais pas prêt lors de la précédente édition mais je le suis désormais pour 2024. Une décision qui ne vient pas que de moi ! J’ai été, en effet, très fortement sollicité par les fournisseurs et par le réseau, tous souhaitant se confronter aux clients et apprendre du marché. Je reconnais que sur Equip Auto Alger, on prend la température du terrain et on glane de très nombreuses informations sur le secteur. Sans compter le plaisir de revoir ses amis, ses confrères, ses concurrents et bien sûr les clients et les prospects. Une excellente opportunité pour faire le tour de la profession » nous commente Yazid Arar, un entrepreneur de talent que nous avons interrogé sur le retour des concessionnaires, en lui demandant l’incidence sur le marché et sur la pièce de carrosserie : « Le retour des concessionnaires comme l’arrivée de Stellantis est une bonne chose pour le marché en général, même si cela reste à la marge en ce qui concerne notre activité pour l’instant. Les concessionnaires ayant leurs propres pièces de remplacement. Par ailleurs, les voitures sont un peu moins chères maintenant et les gens sont plus enclins à retaper leurs voitures pour les conserver. »

Les petits tracas du quotidien

GM Auto jouit d’une belle notoriété sur le secteur de la pièce de carrosserie et de vitrage, sur les optiques de phare, etc. Et Aziz Arar établit chaque année des programmes de commande avec ses fournisseurs pour éviter toute rupture d’approvisionnement. L’expérience lui fait commander à l’avance ce dont le marché aura besoin. Cependant, comme il le regrette, il faut attendre l’aval des institutions pour confirmer les commandes et on n’a pas forcément la visibilité sur ce qui va être accepté. Ceci est valable aussi pour les pièces mécaniques, un secteur où l’on n’est pas beaucoup présent, mais que nous travaillons doucement. En réalité, de ce côté, nous sommes surtout sur les optiques de phare avec des équipementiers comme Valeo, Magneti ou Hella. Avec plus de régularité dans l’obtention des dossiers, on aurait développé d’autres marques pour la mécanique, mais pour l’instant, on se concentre sur notre core business. »

La fabrication, un phantasme de riche !

Connaissant la valeur entrepreneuriale de Yazid Arar, nous nous sommes interrogés sur sa volonté de se mettre à la fabrication. La question fait visiblement écho à une réflexion longuement mûrie : « Dans la pièce de carrosserie, la production fait appel à des investissements lourds qui exigent du volume à la sortie. C’est ainsi qu’un moule d’injection plastique peut atteindre facilement les 100 000 euros, parce que les pièces sont très grandes. Le temps de fabrication s’avère aussi très long. Le calcul est vite fait : pour amortir un tel investissement (et on n’a pas parlé de la machine d’injection), il faut générer un volume très important de pièces et détenir la bonne filière pour être sûr de les vendre. Or, face aux acteurs déjà existants travaillant avec les constructeurs, être compétitif s’avère impossible et rend tout investissement caduque. Mettre 20 millions d’euros sur la table, rassembler une équipe pour concevoir, produire, vendre et travailler à l’export (obligatoire pour le volume) prendrait tellement de temps qu’il serait totalement déraisonnable de se lancer. Je continue donc d’importer les pièces dont ont besoin les clients ».

Les chinois ? Trop récents !

Pour conclure, nous avons lancé Yazid Arar sur l’arrivée des véhicules chinois sur le territoire algérien. Là encore le patron de GM Auto considère ce phénomène avec intérêt et sans a priori : « Je ne connais pas encore ce marché et il faut attendre de voir les véhicules circuler et surtout comprendre quelles sont les filières que les après-vente de ces concessions vont choisir pour leurs remplacements de pièces. Ce que je peux déjà dire, c’est qu’avec l’arrêt des importations, puis avec le Covis, le secteur de la carrosserie a pris beaucoup de retard. Nous devons déjà pallier ce problème avant d’aborder de nouveaux marchés même si nous les regardons de près. Pour l’instant je travaille à bien servir nos clients et à toujours mieux discerner leurs besoins. C’est pourquoi, nous avons pris de nouveaux bureaux au Castor (quartier de la pièce de rechange à Oran, ndlr) et que nous allons exposer sur Equip Auto Alger. Nous avons de bonnes cartes avec GM Auto, à nous de bien les exploiter. J’ai beaucoup donné à cette société et je fais en sorte qu’elle perdure ».

Hervé Daigueperce

Hervé Daigueperce
Hervé Daiguepercehttps://www.algerie-rechange.com
Rédacteur en chef d'Algérie Rechange, de Rechange Maroc, de Tunisie Rechange et de Rechange Maghreb.

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