Fini le temps ou l’on pouvait importer autant de véhicules qu’on souhaitait. Chaque concessionnaire est désormais soumis à un quota d’importations. Celui-ci est corrélé au volume traditionnel. Sachant que le volume annuel des quotas, toutes marques confondues est plafonné à 152.000 unités. Le but étant de réduire la facture des importations et exhorter les opérateurs économiques à basculer vers la production.
La formule semble fonctionner puisque beaucoup de marques ont introduit des dossiers d’industrialisation. Pendant ce temps, les pouvoirs publics viennent encore de décider de ne pas donner de licences aux importateurs de nouvelles marques. Cela afin de bloquer certains professionnels qui ont commencé à doubler le nombre de leurs importateurs, en Algérie, pour pallier le système des quotas. En 2015, la facture des importations a été réduite à 3,871 Mrd $ au lieu de 6,34 Mrd (-40) en 2014. Le volume a, quant à lui, chuté de 32 %.
Nabil Meghiref