Matador Energy, un pilier dans l’industrie des batteries pour véhicules légers et poids lourds en Algérie, franchit une étape décisive en lançant sa propre production de batteries. Forte d’une usine située à Bouira, d’une équipe de plus de 180 experts et d’une capacité de production annuelle de 500.000 batteries, cette entreprise s’engage à répondre à la demande à travers tout le pays, même dans les régions les plus éloignées, grâce à un réseau de distribution minutieusement élaboré et une collaboration avec des grossistes sélectionnés avec soin.
Avec près de 13 acteurs concurrents dans le secteur, Matador Energy tire son épingle du jeu grâce à une expérience familiale remontant aux années 1968, lorsque le père Boucetta se consacrait au montage manuel de batteries. Aujourd’hui, ses deux fils, les frères Boucetta, ont pris les rênes de l’entreprise, mettant en avant la qualité comme pierre angulaire de leur activité.
« Nous mettons un point d’honneur à assurer la qualité de nos batteries avant tout. Notre priorité absolue est la qualité du produit, bien avant les bénéfices et toute autre considération financière. »
La production des batteries est entièrement réalisée en interne, faisant ainsi de ce produit un symbole du savoir-faire 100% algérien. Le processus de production est automatisé pour certaines étapes et semi-automatisé pour d’autres, avec pour objectif principal la création d’emplois dans la région et la contribution au développement local.
« Nous aspirons à progresser tout en impliquant nos collaborateurs dans cette évolution ».
Avec un marché prometteur en perspective, Matador Energy envisage d’augmenter considérablement sa production dans les années à venir, avec pour objectif de doubler sa capacité de production et d’employer plus de 250 personnes. Dans cette même optique, l’entreprise ambitionne de s’ouvrir aux marchés africains, en commençant par les pays voisins.
« Pour nous, la batterie est bien plus qu’un simple produit. C’est un héritage que nous avons toujours porté dans notre ADN. Depuis notre plus tendre enfance, nous avons nourri l’ambition de le développer, et c’est exactement ce que nous sommes en train de réaliser en ce moment ».
Abdellah Khalil