Pour doper sa notoriété, rien de tel que de développer une application pour l’un des poids lourds … du véhicule industriel, l’Actros de Mercedes. Surtout quand le focus du groupe a pour cible le poids lourd…
« Nous sommes présents, comme à l’accoutumée, sur le salon Automechanika Dubaï afin de saisir toutes les opportunités qui peuvent se présenter pour, d’une part, accroître notre notoriété sur toute la région, la péninsule arabique, de recruter des distributeurs là où nous sommes encore faiblement représentés, et aussi pour soutenir nos distributeurs locaux. Nous avons reçu également des visiteurs venus d’Asie et d’Afrique, pendant que notre partenaire en Iran, recevait ses clients pendant toute la durée du salon, et organisait des réunions de travail » annonce Olivier Berlioz, directeur marketing d’Hutchinson, au cœur du Pavillon France. Et d’ailleurs, le made in France, est-il toujours porteur à l’international, et en l’occurrence, au Moyen-Orient et en Afrique ? Olivier Berlioz nous répond sans ambages : « Le made in France, et plus globalement, le made in Europe continue d’être porteur dans ces régions et à l’international. Le fait de fabriquer en Europe, et, il faut le préciser, en France, procure une image de marque forte, certes, un peu moins que le made in Germany du fait du nombre et de la qualité des industriels allemands. Mais ce dernier point permet de nous différencier et, pour les distributeurs, d’avoir une alternative de qualité. D’autant que Renault se développe bien au Maghreb, et que, globalement, les constructeurs français étant plutôt en train de reprendre du poil de la bête dans la région, les entreprises françaises en bénéficient indirectement, nous sommes associés, en quelque sorte, à leur croissance et à leur image. ».
Sus au poids lourd
Autre grand sujet pour Olivier Berlioz, montrer qu’Hutchinson est plutôt fort en poids lourd, et notamment sur la gamme Mercedes. « Nous complétons les offres avec les dernières productions Hutchinson en poids lourd, nous confie -t-il et nous faisons la différence parce que la qualité est beaucoup plus prisée dans le domaine du véhicule industriel. Les conséquences de la défaillance d’une pièce low-cost sont beaucoup plus graves, dans tous les domaines et bien sûr économiques : un camion arrêté, c’est une activité en panne. Et même si ce ne sont pas de pièces de sécurité, les enjeux sont trop importants. D’ailleurs, il existe beaucoup moins de concurrents à bas coûts que dans le VP. Et aujourd’hui, nous sommes plutôt contents d’informer nos visiteurs que nous sommes présents sur le dernier Actros de Mercedes, que nous fournissons en première monte en galet tendeur ».
Hervé Daigueperce