« Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec on atterrit dans les étoiles » telle est la citation d’un auteur anglais que se plaît à répéter Chiha Daya Eddime afin de définir la recherche permanente de qualité de FTB, un nom synonyme de qualité dans les produits d’importation et qui doit l’être également dans les produits qu’ils fabriquent en Algérie. Tour d’horizon de la galaxie FTB.
En visant très haut, on arrive toujours à être dans les standards de la qualité et c’est ce que ce que voulaient nous faire comprendre Chiha Daya Eddime et Ali Rezazgui en nous présentant les produits fabriqués par FTB, des vases d’expansion aux ventilateurs en passant par les coques de rétroviseur, des conduites d’air ou des jauges. 27 produits composent le catalogue de FTB Auto Parts, correspondant à ce qui est demandé sur le marché. Mais revenons au début !
A l’origine, un constat : pour un importateur, il n’y a rien de pire que de devoir dire non, je n’ai pas à un client venu pour acheter. Surtout pour un importateur qui a pignon sur rue et dont la notoriété n’est plus à prouver. Aussi les dirigeants se sont dits que certaines pièces, les plus demandées en plastique injecté et dont la disponibilité n’était pas toujours au rendez-vous, ils allaient les fabriquer en Algérie ! Simple ? Pas tant que cela, la fabrication de produits de qualité nécessite des investissements d’importance et surtout bien réfléchis. C’est pourquoi, ils ont investi dans des machines et équipements « dernier cri » comme le souligne Chiha Daya Eddime avant de poursuivre : « Nous avons sept machines d’injection et des machines de soudage haute performance et nous fabriquons tout nous-mêmes, nous ne sous-traitons pas la fabrication d’autres pièces. En revanche, nous achetons nos moules d’injection conformes à la définition des produits d’origine afin de pouvoir produire exactement le même produit qui est monté sur la voiture lors du montage. Ces machines viennent de Chine, du plus gros fournisseur de machines d’injection au monde ! Nos matières premières le plastique viennent d’Arabie Saoudite et n’est pas recyclé. Plus exactement, nous n’utilisons pas le plastique recyclé pour nos produits de façon à ce qu’ils aient tous le même degré de finition et de qualité.
« Made In Algeria » Une appellation à défendre
Si Chiha Daya Eddime s’emploie à nous décrire les machines et process de fabrication (nous allons y revenir) ce n’est pas tant pour nous prouver la qualité des pièces que nous avons sous les yeux mais pour bien marquer la différence qui existe entre eux fabriquent les produits de A à Z et ceux qui font du montage : « Nous ne faisons pas de montage et tout ce qui sort de nos usines est de la production pure et certifiée comme telle. Sur toutes les pièces, nous apposons le n om de la société et le numéro de lot pour assurer la traçabilité du produit. Et sur chaque étiquette, la nature du produit est inscrite et le lieu de fabrication. Nous respectons toutes les exigences liées à la production de nos pièces et les contrôlons à chaque étape de la fabrication. Comme je l’évoquais, la première étape après la décision du produit et la commande de matières premières (toujours les mêmes et sélectionnées pour leur qualité) consiste à injecter le plastique pour former la pièce, elle passe donc dans l’atelier d’injection avant de passer dans celui de soudage. Viennent après les tests, les marquages, l’emballage et le test final. Nous insistons que le fait qu’il y a des contrôles et des vérifications à chaque étape parce que nous voulons être sûrs de ne sortir que des pièces équivalentes à l’origine. Deux raisons capitales imposent ce parti pris. Tout d’abord, nous voulons être reconnus comme des fabricants de pièces de qualité fabriquées dans notre pays. La deuxième raison s’énonce simplement : FTB est connu pour sa rigueur et la qualité des produits qu’elle importe sur le marché algérien. Nous faisons donc encore plus attention à ce que notre fabrication bénéficie de la même réputation et que notre nom soit synonyme de qualité, quelle que soit l’activité. C’est pourquoi, également, l’usine da obtenu la certification ISO 9001 et l’équipe reçu les formations adaptées. »
1000 pièces par jour
FTB est pragmatique et conduit son activité grâce à des atouts bien définis au rang desquels il faut compter l’expérience de FTB importateur de pièces détachées. C’est, en effet, en écoutant le marché, en prenant son pouls comme on dit, que l’équipe détermine quelles que soient les pièces qui sont demandées le plus souvent, et aussi celles qui manquent. Avant toute chose, une étude de marché est réalisée qui définit quel produit va faire l’objet d’une conception, ou quelle nouvelle référence va faire l’objet de la fabrication. Après, les process de fabrication entrent en jeu. C’est ainsi que 1000 pièces sortent chaque jour de l’usine dont 280 ventilateurs et 300 vases d’expansion. Déjà la sortie est assurée parce que les réseaux de FTB attendent ces pièces et sont clients référencés car ils ont toute confiance en leur fournisseur et le fournisseur en eux. Le partenariat est bouclé. D’autant plus que l’équipe est accessible, l’usine comprenant trois dirigeants, 9 chefs de service et 18 employés. On est loin de la multinationale dont on ne connaît pas les interlocuteurs parce qu’ils changent trop vite de région, de produits, de marques ! Là, les personnes sont connues et l’enseigne garantit la qualité. Cela est valable pour les 17 familles de produits : vase d’expansion, pipe d’eau, durite d’air, jauge à huile, ventilateur, couvercle de rétroviseur, etc. En fait, tous les contenants en plastiques sont concernés et d’autres produits sont à l’étude qui feront prochainement l’objet de fabrications comme le précise Chiha Daya Eddime : « Nous allons lancer les grilles de parechocs pour les Sandero Stepway, les calandres, les réservoirs de lave-glace pour Kangoo 2 et nous couvrons déjà 12 articles sur Renault Dacia et 5 sur Peugeot Citroën. Chaque année, nous ajoutons de produits, et nous arriverons à 35 produits différents en 2025 contre 23 en 2023. Notre objectif de production se porte d’abord sur les pièces demandées sur le marché local et bien sûr pour la sous-traitance des constructeurs présents en Algérie. Cependant, nous étudions les conditions d’exportation pour donner plus d’ampleur à l’activité ».
Hervé Daigueperce