Comment connecter le véhicule avec l’atelier, l’atelier avec les équipements de diagnostic, et ceux-ci avec les bases de données ? Il suffit d’interconnecter le tout. Visions d’avenir et équipements d’aujourd’hui, avec le metteur en scène Bosch.
Sur son immense stand, Bosch a laissé libre cours à son imagination pour présenter l’atelier de demain. L’imagination, pas tant que cela puisque tout ou presque est déjà disponible pour que le mécanicien soit libéré de toutes les contraintes liées à la recherche et à l’organisation du travail. Le dernier né des outils de l’équipementier s’appelle « Connected Repair », un logiciel qui connecte ensemble tous les équipements Bosch de l’atelier.
De quoi s’agit-il ?
« Il suffit d’indiquer son numéro d’immatriculation ou numéro d’identification (VIN) aux différents postes de travail. Les ordres de travaux peuvent ensuite être établis et envoyés aux appareils connectés pour traitement. Ces ordres de travaux sont disponibles en quelques secondes » précise-ton chez Bosch. En clair, la voiture est identifiée et reconnue par tous les outils qui communiquent entre eux. Le mécanicien devient un chef d’orchestre qui anime tel ou tel outil en fonction de la demande. En outre, tout est gardé en mémoire, les données du véhicule, les interventions qui ont eu lieu, etc. Lorsque le véhicule revient à l’atelier, il délivre toutes les informations d’un seul coup, le réparateur a son dossier sous les yeux et gagne un temps fou. Et lorsque le client veut savoir où l’on en est, tous les mécaniciens peuvent se connecter pour répondre, grâce à un code d’accès au logiciel via son PC. Simple. Les équipements pouvant déjà être connectés sont la station d’entretien de climatisation ACS 752, le KTS/ESI[tronic] 2.0, les bancs de géométrie FWA 9000 et FWA 4630 et le FSA 500. Et très bientôt, le réglophare HTD 815 et les analyseurs de gaz BEA 750 et BEA PC.
Dis-moi qui tu es ?
Avec le « Bosch Entrance Check », le mécanicien peut donner un diagnostic complet du véhicule grâce aux équipements connectées et répondre immédiatement à l’automobiliste sur l’état de son véhicule. Tour à tour, la lecture des codes défaut, le contrôle de la pression et de la sculpture des pneus, le contrôle de l’état de la batterie ou encore le contrôle de géométrie dans le cadre de l’inspection visuelle du véhicule affichent leurs résultats qui peuvent même être transmis sur le smartphone du client. Pour ce dernier, la transparence étant complète, la confiance s’installe immédiatement. Et nous ne parlons pas du « Quick Service »
étudié pour les opérations de routine ou encore du « Tool Net » qui étend l’Internet des objets à tous les outils et équipements utilisés par l’atelier. L’objectif de cette interconnexion est d’obtenir une représentation numérique et d’optimiser les processus d’atelier et de réparation. »