Entreprise dédiée à l’aftermarket, BGA entend trouver sa place entre le premium qu’elle rejoint sur la qualité, et l’offre chinoise qu’elle combat au niveau des prix. Dur mais faisable.
Groupe britannique bénéficiant d’une bonne image de marque, BGA s’est lancé à l’export il y a seulement 2 ans mais, déjà, en récolte les fruits. En effet, son positionnement d’entreprise dédiée à l’aftermarket, et son portefeuille produits (pièces moteur, lubrification, refroidissement, distribution et étanchéité) séduit bien et la seule division pièces (BGA appartient à un groupe de 4 sociétés) affiche un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros. Fabriquant selon les cahiers des charges de la première monte, BGA apporte sur le marché une qualité premium à un prix attractif. Ce qui plaît en Afrique du nord, l’un des axes stratégiques export du groupe, un groupe qui dispose de trois directeurs de zone, l’un responsable France, Afrique du nord et Moyen-Orient, l’autre l’Europe du nord, le troisième, l’Europe de l’est. « En Algérie, commente Rémy Tlili, directeur général export France, Afrique du nord et Moyen-Orient, le marché tend à descendre en termes de coûts d’achat, tant l’offre asiatique s’avère pléthorique, mais demeure à fort potentiel. C’est d’ailleurs, l’un de nos meilleurs marchés à l’heure actuelle. Nous avons d’ailleurs eu un excellent accueil sur Equip Auto Alger qui nous a ouvert des portes ».