L’équipementier italien spécialiste mondial des outils de diagnostic et de la climatisation accorde un grand intérêt au développement des équipements d’ateliers en Algérie et au Maroc et nous prodigue quelques conseils.
« Il faut procéder aux mises à jour ! » s’exclame Daniele Triacca, en charge de plusieurs marchés dont, notamment l’Afrique et l’Europe du Nord. En effet, explique-t-il « Il est impératif de procéder aux mises à jour des outils au risque de perdre beaucoup d’informations techniques, donc du temps, de l’efficacité et bien sûr de la productivité. Le faire
4 fois par an ne constitue pas un effort énorme par rapport à ce que cela coûte de ne pas le faire. Certes, on n’oblige pas nos clients tant en VL qu’en PL, à procéder à ces mises à jour comme d’autres le font, mais nous les encourageons fortement ». Car, ajoute-t-il « Un outil de diagnostic n’est pas qu’un lecteur c’est aussi une manne d’informations, de schémas techniques, et de conseils pour réparer, conseils dont ont besoin les mécaniciens réparateurs et qui sont aussi transmises par les mises à jour ».
Qu’on se le dise. Néanmoins, Daniele Triacca se montre très optimiste face au développement qu’il observe en Algérie et aussi au Maroc. En Algérie, surtout. Les algériens ont compris qu’il fallait multiplier les outils de diagnostic dans un atelier « parce qu’il faut plusieurs appareils de diagnostic en mesure d’offrir une couverture globale, un seul outil de diagnostic multimarque ne délivrant pas toutes les informations. Mais il va de soi, aussi, qu’il s’avère impératif de se procurer des outils comme ceux de Texa pour ne pas subir d’erreurs. Des outils à bas coûts existent mais ceux-ci commettent des erreurs de diagnostic dangereux pour le professionnel et son client ».
Clim : intervenir sur les deux gaz
Avec l’arrivée du nouveau gaz de climatisation R1234yf, les mécaniciens sont confrontés à un choix très simple, soit le considérer comme une opportunité, soit être réduit à perdre progressivement du chiffre d’affaires. Désormais obligatoire, le R1234yf va concurrencer de plus en plus le R134a qui existait jusque-là, il faut donc s’équiper soit avec une station dédiée au R1234yf, soit miser sur une bi-gaz. Pour Daniele Triacca, « l’effort financier est clair, cependant comme pour les outils de diagnostic, Texa s’est efforcé de proposer de nombreux produits à des prix et prestations différents pour que le réparateur puisse programmer ses investissements plus aisément. En stations de recharge, nous disposons de
7 machines en gaz ou bi-gaz, c’est-à-dire 7 prix, 7 types de performances, c’est au mécanicien de voir cela avec son distributeur, pour qu’il le conseille sur son investissement en toute transparence. En Algérie nous nous appuyons sur deux très bons distributeurs, Siad et TEG, qui nous donnent entière satisfaction en s’impliquant complètement dans l’ensemble des produits de la marque et surtout en conseils, information, et formation auprès de la clientèle.
Ce que nous voulons c’est que les professionnels s’équipent, mais en choisissant leur mode de fonctionnement, certains en commençant par une machine d’entrée de gamme, d’autres en optant pour une machine totalement automatique. Il faut regarder le meilleur moment et la meilleure manière d’investir. Avec nos produits, le nombre de possibilités est suffisamment large pour contenter tout le monde. » Au Maroc, Texa s’appuie sur un plus grand nombre de distributeurs, sans doute parce que la concurrence des produits exotiques apparaît bien plus rude et qu’il faut du monde pour expliquer les raisons d’un choix, d’autant que, contrairement à l’Algérie, Il est plus difficile pour Texa, au Maroc de se positionner comme premier équipement d’atelier en diagnostic. Et même si l’italien a été le premier à introduire le diagnostic en PL, ses plus grandes ventes restent en VL, nombre d’ateliers oblige !
Hervé Daigueperce
