Désireux de se rapprocher au plus près de ses clients, Malik Hadj-Hamou, P-dg d’Afric-Câbles, a déménagé son usine d’Alger pour rejoindre le territoire d’Ain M’Lila, là où sont rassemblés des milliers de professionnels de l’automobile.
Afric-Câbles travaille très bien et depuis longtemps sur le marché algérien pour lequel il fabrique des câbles pour de très nombreuses applications, du freinage à la direction, des câbles d’accélérateur à ceux d’embrayage, pour le VL comme pour le PL, les engins ou les motos, etc. A l’heure actuelle, ce sont plus de 400 références qui sont disponibles dans le portfolio de l’entreprise. D’où l’envie du manager de venir au plus près de là où se trouve le plus gros de ses clients, c’est-à-dire d’Ain M’Lila et de sa région. Car autant Afric-Câbles fonctionne bien sur le territoire national, autant l’export ne décollait pas, du fait de règlements très complexes, qui sont, d’ailleurs, en train d’évoluer : « Jusqu’à maintenant, nous n’avons que des opérations ponctuelles à l’export vers la Tunisie et l’Italie, mais les process étaient trop compliqués. Avec les nouvelles réglementations, nous espérons pourvoir reprendre les activités à l’export, et renouer le contact avec nos clients à l’international », commente Malik Hadj-Hamou qui précise : « Comme nous sommes bien implantés sur le marché algérien, nous nous devions, déjà, d’améliorer encore nos prestations de services auprès de nos clients, en déménageant à Ain M’Lila qui draine autour de 90 % de l’activité pièces de rechange. Nous en avons profité pour nous agrandir sur plusieurs milliers de m² et nous sommes opérationnels depuis la première semaine de septembre ».
Une stratégie plus axée sur l’après-vente
Afric-Câbles a vu récemment ses parts de marché croître en après-vente au détriment de la première monte (essentiellement vers SNVI et German) d’où sa propension à donner plus d’impulsion à ce secteur d’activités. La crise a aussi révélé qu’il était parfois très utile de disposer d’un fabricant national alors que les conditions d’approvisionnement de produits import peuvent laisser à désirer. Afric-Câbles a même livré des importateurs ces temps derniers. Il faut ajouter que son usine compte 80 % d’intégration locale, les 20 % restants étant liés à l’importation de matières premières comme les fils d’acier et le plastique. D’où une grande souplesse et une réactivité qui plaisent sur le marché. Malik Hadj-Hamou espère bien qu’avec ce nouvel établissement et les nouvelles réglementations, il pourra créer de nouvelles gammes de produits et regagner des places à l’export. Il nous a confiés vouloir revenir sur les foires et salons internationaux. Pour l’heure, ce sont les professionnels d’Ain M’lila qui se félicitent de l’arrivée d’un fournisseur algérien chez eux. Afric-Câbles est en pleine mutation !
Hervé Daigueperce