Les licences d’importation des véhicules neufs été attribuées, en mai 2016, à 40 concessionnaires sur 80 postulants. Fixé au départ à 152.000 unités pour 2016 le contingent quantitatif d’importation des véhicules neufs a finalement été réduit à 83.000 unités, les licences d’importations n’ayant été octroyées qu’en mai 2016. Le contingent des véhicules concernés sont ceux destinés au transport de dix personnes ou plus (chauffeur inclus), les véhicules de tourisme et autres véhicules automobiles principalement conçus pour le transport des personnes (y compris les voitures de type « break » et les voitures de course) et les véhicules dédiés au transport de marchandises. Les engins tels que les camions et tracteurs que certains professionnels importent pour le fonctionnement de leur entreprise ne sont pas concernés par le dispositif des licences.
Selon les prévisions du Ministère du Commerce, la facture d’importation des véhicules ne dépassera pas 1 milliard de dollars en 2016, contre 3,14 milliards (265.523 véhicules) en 2015 et 5,7 milliards de dollars en 2014 (417.913 unités). Parallèlement à l’octroi des licences, le gouvernement a exigé des concessionnaires d’engager des investissements dans le secteur des véhicules et les filières industrielles annexes. Lors d’une visite en juin dernier à Tiaret, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait rappelé l’obligation de tous les concessionnaires automobiles d’investir localement, sans quoi la licence d’importation leur serait retirée en 2017.
Nabil Meghiref