A l’heure où nous imprimons ces lignes, la première usine de fabrication de plaquettes de frein doit être entrée en production à Tizi Ouzou, selon le communiqué de l’Agence Presse Service (APS).
Pour véhicules légers et industriels, la nouvelle usine de plaquettes de freins au niveau national « vient, selon Ait Ahmed Kaïs, le directeur d’Ikam Auto Industries en appoint à la politique nationale adoptée dans le créneau de l’industrie automobile et contribuera à réduire la facture des importations en matière de consommables». Comme l’indique l’APS : « Implanté dans la commune de Timizart (30 Km au Nord-Est de Tizi-Ouzou), le projet, d’une valeur d’investissement global de 900 millions de DA, fruit d’un financement entre la Banque de développement local (BDL) à hauteur de 70 % et de M. Ait Ahmed Kaïs avec 30 %, ambitionne, de produire 15 millions d’unités dès la première année et d’atteindre les 20 millions dès la deuxième année ». « Nous espérons couvrir tout le territoire national et répondre aux besoins du marché avec un produit local et de qualité conforme aux normes internationales», soutient Ait Ahmed Kaïs qui souligne que l’Algérie, qui dispose d’un parc automobile en constante augmentation», gagnerait à fabriquer localement ce produit consommable». Pour le dirigeant, il s’agit dans un premier lieu de satisfaire le marché national, de fabriquer localement ce qui se consomme localement en vue de réduire les importations. Pour ce faire, il compte produire dans les 35 millions de plaquettes d’unités par an. Il reviendrait moins cher, en effet, d’importer les matières premières et de fabriquer en Algérie, plutôt que d’importer les produits finis, 40 % des matières étant disponibles sur le marché national. Toujours selon l’APS, qui cite le directeur de l’usine, les prix, très compétitifs, pourraient être 50 % moins chers que ceux des plaquettes importées.
