Selon Marko Ackermann Directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie (AHN), « Nous sommes là (les allemands ndlr) pour soutenir les projets, comme la production des pièces des véhicules, ce marché nous intéresse et nos entreprises sont intéressées de s’y engager ». M. Ackermann est revenu sur la volonté de l’Algérie d’installer des projets de l’industrie mécanique à l’instar de celui de la fabrication locale de pièces de rechange. Dans ce sens, il a fait savoir que plusieurs projets étaient en cours de discussions : « Je ne peux pas vous donner plus de détails.
L’Allemagne a intérêt à créer des partenariats. Maintenant, cela se discute entre les entreprises et les investisseurs », a-t-il souligné. Nous sommes là pour faire le lien, pour trouver des partenaires potentiels pour le moment », a-t-il ajouté. Au sujet de l’implantation d’une usine Volkswagen en Algérie, Marko Ackermann a souligné que les discussions connaissaient des avancées importantes. Ces propos ont été tenus en marge d’une rencontre organisée par le Forum des chefs d’entreprises (FCE) en collaboration avec l’AHN sur le thème « le rôle de la formation et des exportations pour l’entreprise ». Toujours selon M. Ackermann, les négociations sont en cours. Elles enregistrent un taux d’avancement entre 60 et 80 %. « Il reste toujours quelques points à finaliser », a-t-il encore indiqué.
A noter qu’au cours du mois de mars 2016, des discussions entre le groupe Sovac et le constructeur allemand Volkswagen ont été entamées sur un projet de fabrication de voitures en Algérie. Concernant l’avancement d’autres projets dans le cadre de la coopération algéro-allemande, M. Ackermann a indiqué que plusieurs secteurs d’activité étaient ciblés à l’instar des énergies renouvelables. A retenir que Volkswagen compte entrer dans un partenariat pour la fabrication de plusieurs types de véhicules comme Seat et Skoda, selon ce qu’avait, alors, indiqué le ministre de l’Industrie et des mines, Abdessalem Bouchouareb, à l’issue d’une rencontre qui avait regroupé les deux parties au siège de son ministère il y a quelques mois. « Nous sommes ouverts à ce partenariat car nous ne pouvons imaginer une industrie mécanique sans un partenaire allemand qui est déjà présent en Algérie dans la fabrication des véhicules de poids lourds », avait avancé le ministre.
De son côté, le représentant du constructeur allemand avait relevé que le marché algérien était « très attractif » et « très important » pour Volkswagen.
Nabil Meghiref