Certes, il fallait fournir des pièces pour réparer, pour maintenir les véhicules en état, pour que les livraisons de biens alimentaires, de produits de santé soient assurées, et il le fallait pour que l’économie ne d’effondre pas, alors qu’elle était, déjà, durement affectée. Il a fallu aussi ouvrir pour recevoir les livraisons venues des fournisseurs internationaux et nationaux, alors que nombre de services administratifs et portuaires devaient fermer ou alléger leurs prestations. Il a fallu et il faut toujours continuer de payer les salaires, les transports, les charges, quand le chiffre d’affaires baisse, quand l’argent ne rentre pas, quand le recouvrement devient une épreuve à lui seul. Pourtant, les véhicules ont continué de rouler et dans les entrepôts et magasins, les pièces ont été globalement disponibles, parce que vous avez été au rendez-vous. Alors cet éditorial est l’occasion de vous témoigner notre reconnaissance pour tout ce que vous avez fait pour tous les automobilistes du pays et pour votre pays. Dans ce numéro, vous découvrirez de nombreux entretiens effectués auprès de vos confrères, des entretiens qui rappellent que, face aux événements, les professionnels de l’automobile algériens savent se redresser, trouver des solutions, s’adapter. Le grand mot est bien celui-ci, « s’adapter », en toutes circonstances et malgré les difficultés. On parlera de résistance, plus sûrement de résilience, sans doute aussi d’énergie et de dynamisme. Et déjà l’on voit la relance se mettre en place, sans grande visibilité mais avec ténacité pour conjurer le mauvais sort et dessiner le marché de demain. Déjà les commandes reprennent, et les livraisons s’accroissent, déjà les garages reprennent des couleurs. Déjà, l’on se plaît à attendre le retour des véhicules d’importation, qui vont apporter un renouveau en termes de servies après-vente, d’équipements de garage, d’outils de diagnostic, d’innovations technologiques à gérer, de formation professionnelle. Une nouvelle opportunité de s’adapter à une nouvelle donne. Mais de cela on peut être sûr d’une chose : vous êtes prêts !
Félicitations !
Hervé Daigueperce
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