C’était l’un des freins dans la venue des étrangers en Algérie pour créer des sites de production de véhicules et surtout de fabrication de pièces détachées. La fameuse loi du 49 / 51. Aujourd’hui, le nouveau cahier des charges régissant l’industrie automobile, en Algérie, stipule que si l’investisseur étranger ne sera plus obligé de prendre un partenaire local, il sera, cependant soumis à certaines règles financières et technologiques. En clair, le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Ait Ali Braham, a expliqué lors d’un forum du quotidien El Moudjahid « qu’un apport financier et technologique serait demandé ». Ainsi s’exprime-t-il, cité par APS : « Nous n’obligerons pas l’investisseur de s’associer à un partenaire national mais on lui imposera d’apporter le financement et le savoir-faire », ajoutant que les pouvoirs publics travailleront également afin de permettre aux opérateurs de l’industrie automobile existant en Algérie de « s’intégrer dans les clauses du nouveau cahier de charges ». Le ministre a, également, convenu qu’il serait exigé un certain nombre de prestations sur le sol algérien au niveau de la carrosserie, notamment, de manière à relancer l’industrie automobile locale. Une bonne nouvelle en soi, censée attirer les investisseurs, créer de l’emploi sur le sol national et pérenniser des savoir-faire.
Véhicules de moins de 3 ans au prix (presque) du neuf
Le ministre a tenu à prévenir les automobilistes qu’il n’y aurait pas forcément de grande différence de prix entre un véhicule importé de moins de trois ans et un véhicule neuf, du fait des taxes à l’importation et des répercussions du cours du dinar … parallèle. Un groupe de travail a été mis en place, regroupant les ministères de l’Industrie du Commerce et des Finances afin d’étudier les meilleures conditions de l’importation des véhicules de moins de trois ans. n