FABCOM, Arco, Forza, Furia et les autres !

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Bénéficiant d’un stand haut en couleurs, Fabcom, dirigée par Aissam Attia, récidivait l’exploit de l’année dernière en lançant Furia, une nouvelle batterie spécifiquement adaptée aux besoins d’une clientèle aux exigences bien particulières.

Furia, « comme le cheval furieux, plein d’énergie » commente Ali Samai, directeur général adjoint de Fabcom, se présente comme une nouvelle marque pour un produit très différent : « Beaucoup de clients nous ont remonté l’information que les automobilistes appréciaient de pouvoir surveiller le niveau d’acide de la batterie, ce qu’ils ne peuvent plus faire avec les batteries sans entretien. Pour les satisfaire, sans toucher au niveau de qualité des batteries Fabcom, nous avons conçu ce nouveau modèle, accessible et conventionnel. La clientèle qui persiste à privilégier l’aspect visuel du niveau d’acide – et qui s’avère plus nombreuse qu’on ne l’imagine – bénéficiera donc du produit qu’elle souhaite. Par ailleurs, les batteries de marque Furia jouissent, ainsi, d’un positionnement prix plus attractif que les « sans entretien ». Il nous fallait différencier les types de produits, d’où la conception d’une nouvelle marque ». Et lorsqu’on demande à Ali Samai, si les marques ne vont pas se parasiter entre elles, la réponse est éloquente : « Nous sommes confrontés à une croissance de la demande telle, que nous ne sommes pas inquiets d’un éventuel parasitage entre marques, notre souci étant plus de satisfaire tous nos clients. Furia répond à une demande distincte qui n’affectera pas les autres, son rôle étant de compléter les gammes existantes. Par ailleurs, Forza a acquis une notoriété tellement importante qu’elle prend des parts de marché à Arco, mais cela ne nous préoccupe pas, sinon en logistique où nous devons anticiper la demande. Et comme Forza, batterie premium, est positionnée plus cher qu’Arco, nous nous adaptons facilement ! »

La batterie sèche bientôt sur les rangs

Avec 380 000 batteries produites, les objectifs fixés à 500 000 seront bientôt atteints, et Fabcom ne veut pas se laisser dépasser par les demandes. C’est pourquoi, le groupe a entrepris d’effectuer des extensions afin d’augmenter encore les capacités de production. Cela correspond également à une stratégie de croissance bien ordonnée par Aissam Attia qui a annoncé le lancement de la batterie sèche… à très court terme. « Cela correspond à des demandes, venant du Sahara, des compagnies pétrolières (…) pour des batteries qui disposeront d’une capacité de stockage de 10 ans. Cette gamme viendra en renfort des autres ou en choix différent. Quoi qu’il en soit, en automotive, nous couvrirons toutes les applications, nos projets de batteries solaires et tracteurs étant toujours d’actualité, mais pour 2019, parce que nous avons avancé le programment de la batterie sèche à la demande de nos clients  », explique Ali Samai qui reprend : « Nous avançons à tous les niveaux pour être en mesure de satisfaire toutes les clientèles, y compris les constructeurs, c’est ce qui explique notre démarche qualité en ISO TS, un passage obligé pour les fournir, en Algérie comme partout ailleurs ».

L’usine de recyclage, un grand pas vers l’indépendance

« 70 % des équipements de l’unité de recyclage sont déjà installés, affirme Ali Samai, et nous allons bientôt commencer l’affinage. Trois étapes sont nécessaires pour le recyclage des batteries, l’affinage, la fusion (grâce à, un four rotatif) et le broyage. Nous menons tout de front et nous serons bientôt prêts, ce qui nous assurera notre indépendance du côté des matières premières ». En effet, l’importation de plomb n’est pas chose aisée et pénalise les fabricants. Du coup, disposer du plomb récupéré permet de maîtriser sa production et de ne pas être obligé d’acheter des matières auprès des concurrents, ce qui leur arrive de faire aujourd’hui. Dans le même esprit, Fabcom a démarré la collecte de plombs auprès de leurs clients et d’autres professionnels, un travail qui doit aboutir, à terme, à la création d’un réseau de collecteurs. Et comme Fabcom est très proche de la « région des collecteurs », à 20 km à, peine, nul doute que ce réseau verra le jour rapidement ! Et la concurrence ? Ali Samai, serein, répond qu’il y a de la place pour tout le monde » !

  Hervé Daigueperce

Hervé Daigueperce
Hervé Daiguepercehttps://www.algerie-rechange.com
Rédacteur en chef d'Algérie Rechange, de Rechange Maroc, de Tunisie Rechange et de Rechange Maghreb.

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