Distribué par Maicour, le freinage de marque Diamax destiné aux véhicules légers et VUL, a connu une progression à deux chiffres, en 2017 versus 2016, selon Azzedine Lourari, gérant de la société Maicour, un spécialiste de la distribution des pièces de rechange de freinage, de filtration, de l’allumage, etc. Dans la gamme freinage, qui se décline, en disques, galets, et plaquettes de freins, famille de produits où la bataille est plus ardue, les estimations de notre interlocuteur, pour une consommation annuelle en plaquettes de frein en Algérie, avoisineraient les 250 000 jeux et pourraient même les dépasser rien que sur la référence du top des ventes. Le parc étant estimé à plus de 8 millions de véhicules, on pourrait, selon lui, estimer les besoins à quatre millions d’unités, en ne considérant que les changements d’un seul jeu de plaquettes avant par véhicule et par an.
Mais, dans la pratique, dans certains cas des véhicules anciens, les intervalles de changement de jeux de plaquettes sont plus courts, et peuvent, quelquefois, sur certains véhicules utilitaires, être ramenés à 12 000 km parcourus et dans les autres cas, tous les 20 000, voire 30 000 km parcourus, un changement étant nécessaire pour des raisons de sécurité. La réalité est toute autre, pourra -t-on déduire de ces propos, et dépasserait ainsi largement les estimations chiffrées de notre interlocuteur.
Quant à la concurrence qui pourrait provenir du côté des trois nouveaux entrants à savoir les nouveaux fabricants des plaquettes de frein, à raison de 100 000 unités produites par an, Azzedine Lourari, nous confie : « on ne peut pas parler de concurrence avec les producteurs qui pensent plus à satisfaire ou à se partager le marché de la première monte, et celui de l’Aftermarket ». Il poursuit, « que le chiffre de 100 000 plaquettes à produire par an est vraiment dérisoire dans un marché automobile aussi grand que celui de l’Algérie ». La demande, selon lui, pouvant se situer, pour citer un seul exemple, sur une seule référence de plaquette grande vente à 50 000 voire 200 000 unités. « Pour envisager toute concurrence avec les nouveaux fabricants, il faudrait que leur capacité de production atteigne le million de jeux », conclut-il, pour clore cette question.
Pour en savoir plus sur l’intérêt porté par les distributeurs de pièces de rechanges au grand évènement de l’industrie des composants automobiles, qu’abritera Francfort à la prochaine rentrée sociale, Azzedine Lourari, nous répond qu’il est friand de ce type de Salon comme Automechanika et autres Equip Auto, les plus grands salons d’Europe ,auxquels il se rend pour s’enquérir des nouvelles tendances, des nouveautés technologiques et surtout pour les enrichissantes rencontres et réunions avec ses partenaires. Comme pour les autres éditions, il ne manquera pas l’édition 2018.
Karima Alilatene